Un tiers de la puissance du module découle de la gestion de la lumière, c'est-à-dire la meilleure exploitation de la lumière incidente. A coté de la couche de silicium, qui convertit la lumière en énergie électrique, les électrodes ont une importance capitale. D'une part elles permettent le contact électrique avec le silicium, mais elles influent également sur le chemin parcouru par le rayon lumineux dans ce dernier. Et plus ce chemin est long, plus le module pourra convertir d'énergie.
Le contact avant couvre toute la surface avant du silicium, et doit être aussi transparent que possible afin de laisser passer le maximum de lumière. Il est composé d'un oxyde métallique, comme par exemple de l'oxyde de zinc. Le contact arrière est composé d'une deuxième couche d'électrode et d'une couche d'argent qui permet de refléter la lumière.
Afin d'allonger le chemin parcouru par la lumière, l'interface entre les différentes couches est rendu légèrement rugueuse, si bien que les rayons ne traversent pas directement le module mais subissent une diffusion. Leur chemin est ainsi 16 fois plus long. Cette rugosité est atteinte par attaque chimique au moyen d'acide chlorhydrique, qui laisse une structure de cratère.
Les différents partenaires dans le projet LIMA, sous la direction du Centre de recherche de Jülich (Rhénanie du Nord-Westphalie), étaient les entreprises Applied Materials, Sentech Instruments, Sunfilm, Schott Solar Thin Film, Saint-Gobain Sekurit, Malibu Solar, ainsi que le Centre Helmholtz de Berlin, l'Institut Fraunhofer des technologies de couches et de surface et l'Université technique d'Aix-la-Chapelle.
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